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[Chroniques grecques] N° 6 : L’insurrection

13-Feb-12

Athènes zone de guerre.

 

 

Alors que nous écrivons ces lignes, la ville brûle toujours et les combats continuent dans la zone d’Exarchia et de Monastiraki, tandis que la police anti-émeute a repris le reste de la ville où patrouillent sans merci des flics-motards et des colonnes de voltigeurs Delta qui font la chasse aux pillards.

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Athènes a vécu un soir d’insurrection.

Un, deux, trois millions de personnes ont pris les rues et ont livré bataille, très dure et de grande ampleur, pendant plus de sept heures face à une armée de flics qui quadrillent la ville en ce moment et sécurisent militairement le Parlement.

Pillages, incendies, barricades enflammées, bombes, cocktails Molotov, le chaos de la révolte s’est substitué au chaos de la misère.

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Toute la journée la ville fut étrangement calme, silencieuse, vide, en particulier à Exarchia, sous une pluie diluvienne. Exarchia fut totalement encerclé par des centaines de voltigeurs Delta et la fac de Droit, bastion des anarchistes révolutionnaires, fut assiégée par des centaines de MAT en tenue de combat. Plusieurs dizaines d’arrestations préventives furent à déplorer tandis que la police bloquait toutes les stations de métro menant à Syntagma.

À partir de 16 heures, un soleil flamboyant et chaud baigne de nouveau les rues de lumière et, presque instantanément, le peuple sort. Par centaines, par milliers, par centaines de milliers, finalement par millions. Des foules entières bloquent systématiquement tous les carrefours. Les avenues se vident de toute circulation pour laisser place à une masse populaire incalculable.

17 heures, les combats commencent à Syntagma face au Parlement.

La bataille révolutionnaire du peuple durera dès lors jusque 23h30. Les informations précises manquent encore, mais il semble qu’il n’y ait pas de mort.

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Est-il nécessaire de se donner la peine de toute façon vaine de tenter de « décrire » un soir d’insurrection ? Des bâtiments entiers ont brûlé, par plusieurs dizaines, dans tout le centre d’où montent encore les épaisses colonnes de fumée noire. De grandes banques la plupart du temps, des boutiques de luxe et autres carcans du Capital. Un théâtre aurait brûlé, la bibliothèque nationale également, cela n’est ni bien ni mal, a été fait ce qui devait être fait. D’après nos premières infos, il y aurait eu au moins cinq grandes zones de combat à travers toute la ville. En ce qui concerne le front parmi les plus violents de l’artère entre la place Omonia et la place Syntagma, les combats furent terribles. De nombreux blessés graves, crânes ouverts par des éclats de grenade, au sol asphyxiés, que les combattants ramassaient et traînaient à l’arrière avant d’arrêter l’une ou l’autre ambulance qui dévalaient en trombe parmi la foule révolutionnaire. Une quinzaine de barricades enflammées furent dressées sur à peine deux ou trois kilomètres d’avenue où les combats se concentraient. À l’avant sur la zone de front à peine quelques milliers de combattants, puis un no man’s land de quelques centaines de mètres et enfin la masse populaire, immense, innombrable, invincible, forte d’une formidable clameur.

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Encore une fois, les combats furent terribles. Quand la police tirait plusieurs salves de grenades offensives et explosives et chargeaient par centaines, la foule reculait en désordre avant que les combattants scandent un cri de guerre repris par la suite par des centaines de milliers de personnes d’une même voix peu avant que plusieurs milliers de personnes se mettent à charger les lignes ennemies fuyant en désordre.

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Le temps des accalmies irréelles, durant lesquelles pendant une demie-heure les combattants se relaient sur la zone de front, se soignent à l’arrière, fument une cigarette, font tourner boissons et mallox, avec un calme et sang-froid évidents, alors que 100 mètres plus haut ça canarde violemment.

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FIN DE LA SOCIÉTÉ DU SPECTACLE

Après les grands incendies, ce fut les pillages. De supermarchés, de magasins, de kiosques, et même… d’armureries. De sorte qu’à un moment de la bataille, des personnes se promenaient tranquillement avec des kalachnikov, des boucliers, des sabres, tandis que tous les revolvers et fusils disparurent presque instantanément.

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La question à présent reste la suite des événements : l’armée dans les rues ? Deuxième journée d’insurrection ? Putsch fasciste ? Terreur répressive ?

Pour l’heure les occupations tiennent, et de nouvelles préfectures et mairies seraient occupées un peu partout.

Une chose est certaine : en Grèce, nous n’avons plus peur.

Lundi 13 février 2012, minuit 33.


Athènes après le chaos

La capitale grecque se remet d’une nuit de guérilla urbaine, provoquée par la révolte contre les nouveaux sacrifices votés par le parlement afin d’obtenir le soutien des bailleurs de fonds internationaux.

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La bibliothèque nationale d’Athènes, un bâtiment voisin du siège du FMI, un immeuble de l’Eurobank, et même un café Starbucks : les casseurs qui ont semé le chaos dans les rues d’Athènes durant la nuit de dimanche à lundi ont pris des cibles symboliques. Soit des bâtiments publics (certains ont tenté sans succès de forcer les portes de la mairie), soit des symboles des bailleurs de fonds internationaux, voire des États-Unis. Les foyers d’incendie se sont multipliés, touchant des cinémas, des boutiques, tandis que des manifestants au visage masqué affrontaient la police anti-émeutes aux abords du parlement. Selon les forces de l’ordre, 34 bâtiments au total ont pris feu et 150 boutiques ont été pillées. La nouveauté toutefois, c’était surtout la présence de familles venues manifester au milieu des barricades et des cocktails Molotov, avec femmes et enfants. Les violences ne se sont d’ailleurs pas cantonnées à la seule capitale grecque, et ont touché d’autres villes. La télévision publique a fait état d’affrontements dans l’île touristique de Corfou, en Crète, à Thessalonique, dans le nord de la Grèce, et dans des villes du centre du pays, Volos et Agrinio. Une forme de protestation désespérée face aux nouveaux sacrifices votés au cours de la même nuit par le parlement grec.

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À Volos

Car au moment où les rues d’Athènes s’embrasaient, les élus grecs approuvaient de nouvelles mesures d’austérité. Au menu : 3,3 milliards d’économies budgétaires par le biais de nouvelles baisses drastiques des salaires et des pensions de retraite et une nouvelle vague de suppression d’emplois dans la fonction publique. Ces mesures étaient réclamées par les bailleurs de fonds de la Grèce — Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international — en échange d’une nouvelle aide de 130 milliards d’euros jugée indispensable pour éviter la faillite au pays. Tandis que les députés débattaient dans l’enceinte du parlement, des dizaines de milliers de Grecs s’étaient rassemblés à l’extérieur, sur la place de la Constitution (Syntagma), pour dénoncer cette nouvelle cure de rigueur, deux ans après le début de cette politique d’austérité draconienne. Les premières violences ont éclaté dès la fin d’après-midi de dimanche. Elles ont rapidement atteint un degré au moins équivalent à celui des graves émeutes qui avaient succédé en 2008 à la mort d’un adolescent de 15 ans tué par la police.

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« Assez, c’est assez ! »

Technocrate nommé en novembre à la tête d’un gouvernement soutenu par les deux principales formations du pays, Lucas Papadémos a dénoncé ces violences. « Le vandalisme, la violence et la destruction n’ont pas leur place dans un pays démocratique et ne seront pas tolérés », a-t-il déclaré devant le parlement. Peu avant le vote, il a prévenu les députés qu’ils commettraient une grave erreur s’ils n’approuvaient pas ce nouveau train de mesures d’économies, qui représente à ses yeux un moindre mal par rapport aux conséquences éventuelles d’une faillite. « Nous avons devant nous un programme économique complet et crédible pour sortir de la crise économique et fiscale. C’est un programme qui préserve, plus que toute autre chose, la place du pays au sein de la zone euro », a dit Lucas Papadémos, tout en reconnaissant l’ampleur des efforts réclamés à ses concitoyens, confrontés notamment à une baisse de 22% du salaire minimum. Finalement, 199 députés sur 300 ont approuvé le texte mais 43 élus du Pasok (socialiste) et de Nouvelle Démocratie (conservateur) n’ont pas respecté le mot d’ordre de leurs partis et ont été exclus sur le champ de leurs formations.

À l’extérieur du parlement, l’air sur la place Syntagma était enveloppé de gaz lacrymogène et la police chargeait de jeunes gens insaisissables lançant des pierres et des cocktails Molotov. Dans le ciel s’élevaient de larges colonnes de fumée provenant des bâtiments en proie aux flammes. « Nous sommes face à la destruction. Notre pays, notre maison, est sur le point de brûler. Le centre d’Athènes est en flammes. Nous ne pouvons laisser le populisme réduire notre pays en cendres », s’est exclamé l’élu conservateur Costis Hatzidakis. À l’intérieur du parlement, on pouvait entendre les détonations des grenades assourdissantes utilisées par les forces de l’ordre. Effrayés, des habitants et des touristes s’abritaient dans des halls d’hôtel pour échapper aux violences et aux gaz irritants.

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Pour beaucoup de Grecs, les nouvelles mesures d’austérité ne font que les plonger un peu plus dans la pauvreté. « Assez, c’est assez ! », s’est exclamé Manolis Glezos, 89 ans, figure historique de la gauche grecque, lors du rassemblement sur la place Syntagma. « Ils n’ont aucune idée de ce que veut dire un soulèvement du peuple grec. Et le peuple grec, toutes idées politiques confondues, est en train de se soulever », a affirmé ce héros de la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, qui avait réussi à enlever un drapeau nazi de l’Acropole en 1941.

Leur presse (TF1 News, 13 février 2012)

fonte:  http://juralib.noblogs.org/2012/02/13/chroniques-grecques-n°-6-linsurrection/

NoTav Freedom for All by Anonymous friends

11-Feb-12

DEFACE ON Turin Jail
www.ciracondarialetorino.it

da http://operationgreenrights.blogspot.com/2012/02/notav-freedom-for-all.html

All’attenzione dei cittadini italiani.
Apprendiamo con sdegno del trattamento riservato ai notav arrestati il 26 gennaio.Oltre al vile  atto di repressione contro un movimento saldo, unito e determinato che va avanti da 20 anni si aggiungono i trattamenti che vengono riservati ai nostri Compagni reclusi in carcere.Alcuni attivisti NOTAV hanno scritto una lettera “contro le pesanti condizioni di agibilità interna”.
“Al detenuto spettano per disposizione ministeriale, 4 ore d’aria. Fino a poco tempo fa in queste ore venivano  aperte le celle e si poteva passeggiare nel corridoio o, volendo,  entrare in un’altra cella. Ultimamente ci fanno uscire e, dopo un quarto  d’ora, ci fanno entrare nelle celle in cui vogliamo stare. In questi  giorni d’emergenza freddo è impossibile uscire all’aria anche perché i  cortili sono invasi dalla neve. Se non esci all’aria aperta ti obbligano a stare chiuso in cella.  Martedì sera, nella nostra sezione le condizioni sono state inasprite.
Invece di aprire tutte le celle  contemporaneamente venivano aperte una alla volta, ti portavano alla cella che volevi e ti richiudevano nuovamente. Quando ci hanno aperto noi siamo rimasti in corridoio rifiutando di farci nuovamente rinchiudere. Allora han provato a metterci contro gli altri, dicendo che fino a quando noi eravamo in corridoio non avrebbero più aperto a nessuno. Dopo esserci consultati con gli altri detenuti, abbiamo deciso  di non desistere.
Come i banchieri cercano di far pagare  la crisi ai lavoratori in carcere si cerca di far pagare il  sovraffollamento ai detenuti. Vengono progressivamente ridotte le  dotazioni come detersivi, carta igienica, e, con la scusa di maggiori  difficoltà di gestione, gli spazi di agibilità. La lotta non si fermerà.
I detenuti del 26 gennaio 2012″.
Il giorno 09/02/2012 dopo questa lettera e alcune proteste diversi detenuti No Tav sono stati trasferiti dal carcere delle Vallette di Torino in altre strutture penitenziarie piemontesi “perchè i No Tav in carcere facevano gruppo e infastidivano gli agenti cercando di coinvolgere altri detenuti nei loro tentativi di protesta”.
Per l’ennesima volta volete provare a dividere un movimento che si è dimostrato tanto unito quanto determinato, ma com’è gia stato dimostrato non ci riuscirete.
Anonymous si unisce ancora una volta nella lotta contro un opera inutile e costosa in cui sono chiaramente  immischiate aziende mafiose. Ancora una volta dalla parte dei notav e del  popolo. Delle donne uomini,anziani e ragazzi che da ventanni portano avanti questa battaglia per il bene di tutti: vengono  menati, gasati, denunciati, arrestati e incarcerati per una battaglia che è anche la nostra.
DIETRO QUELLE BARRICATE, IN QUEI BOSCHI, DAVANTI A QUELLE RECINZIONI C’ERAVAMO TUTTI.
LIBERTA’ PER I NO TAV ARRESTATI IN VALSUSA.
LIBERTÀ PER TUTTI GLI ARRESTATI.
LIBER* TUTT*.
LIBER* SUBITO.
…À SARÀ DÜRA!
We are Anonymous
We are Legion
We do not Forgive
We do not Forget
Expect Us.

[Roma] Presentazione di “Pestifera la mia vita” di Claudio Lavazza

10-Feb-12

[Roma] Sabato 11 Febbraio: incontro con i movimenti cileni

10-Feb-12

Ci scusiamo per questo spostamento all’ultimo minuto
ma a causa della neve
l’incontro con Camila Vallejo, Karol Cariola, Jorge Murua
verrà posticipato a DOMENICA 12 FEBBRAIO  ORE 11
in _Via di monte testaccio 22 (casa della pace- big bang)-in allegato la mappa-

VI ASPETTIAMO NUMEROSI…

 

[Grèce] L’heure de la révolte

10-Feb-12

Très rapidement, car beaucoup de choses et peu de temps :

Dernier plan de rigueur assassin adopté aujourd’hui par le gouvernement grec mais sera définitivement « voté » ce dimanche.

Ce soir [jeudi 9 février] déjà quatre points de rassemblements et de manifs qui ont convergé sur Syntagma, avec une quinzaine de milliers de personnes, dont 6000 anarchistes. Quelques banques cassées et bennes brûlées mais affrontement direct évité de justesse face aux nombreux flics devant le Parlement malgré un long face à face très très tendu.

Fac de droit occupée comme centre médical pour les prochains jours, par les combattants anarchistes.
Ministère du travail occupé.
Ministère de la santé occupé.

Trois syndicats appellent à l’occupation des lieux de travail.
GRÈVE GÉNÉRALE de 48 heures décrétée à partir de demain. Manif demain 11h et samedi 11h à Syntagma.

Appel à prendre la place Syntagma et assiéger le parlement à partir de dimanche 17h « jusqu’à la chute du gouvernement ».

Cependant, moins de monde que possible sera dans les rues car le syndicat stalinien va paralyser tous les moyens de transport au lieu de les laisser gratuits, empêchant beaucoup de gens de pouvoir se rendre aux rassemblements. Stratégie d’anticipation et de contrôle de l’explosion.

Pour les prochains jours, Athènes en particulier et la Grèce en général sera un champ de bataille.

Nouveau plan d’austérité – Grève générale de 48 heures

Les présidents des partis qui forment le gouvernement de coalition (socialiste, droite et extrême droite) se sont mis d’accord pour l’application des exigences de la Troïka (FMI, Union Européenne, Banque Centrale Européenne). Un nouveau plan d’austérité est prêt à être voté au parlement grec le dimanche 12 février.

Une partie des mesures que la Troïka veut imposer pour l’aboutissement du PSI (le dit “haircut”/”la coupe” de la dette) :

• -22% pour le SMIC, à savoir 480 euro par mois net (586€ brut de 751€ brut actuellement) ;

• Pour les jeunes de 18-25 ans, la réduction s’élève à -32% donnant environ 430€ brut (510€ brut de 592€ brut actuellement) ;

• Les réductions vont s’appliquer, de manière rétroactive à partir de janvier 2012, dans tous les salaires, retraites et allocations chômage (allocation de chômage : 359€ euro de 461€ actuellement, touchable uniquement lors d’un an) ;

• La retraite minimum chute à 392€ de 503€ euro aujourd’hui ;

• Abolition des conventions collectives (par branche/métier), remplacement par des conventions individuelles au niveau de l’entreprise ;

• Suppression de 150.000 postes de fonctionnaires lors de 2012-2015 ;

• Levage de permanence dans le secteur public “large” comme l’énergie ;

• Les pertes de salaires — s’étendant aux primes de pénibilité, à ceux pour les enfants, aux retraites, et aux allocations chômage — peuvent arriver jusqu’à -40% par rapport aux revenus actuels ayant déjà subi de réductions entre 20% et 30%.

La liste est longue…

Ce nouveau plan d’austérité à évidement provoqué des réactions…

Le ministre adjoint de Travail, Yannis Koutsoukos, a présenté sa démission en annonçant qu’il ne peut pas se charger de mettre en œuvre les mesures décidées par les dirigeants politiques. Un peu hypocrite vu qu’il a rejoint ce gouvernement il y a trois mois…

D’autres députés de la coalition gouvernementale ont aussi annoncé qu’ils ne vont pas voter le plan proposé (ce nombre n’est pas encore clair).

Une grève générale a été réalisée le mardi 7 février en vue des discussions des chefs des partis et des mesures proposées. La participation n’a pas été très grande, en partie à cause du mauvais temps.

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Néanmoins, il y a eu des petits affrontements avec la police quand une partie des manifestants a essayé de se rapprocher du parlement. D’autres manifestants ont brûlé le drapeau allemand et le drapeau nazi.

Une nouvelle grève générale de 48 heures est proclamée pour le vendredi 10 et le samedi 11 février. Des manifestations sont aussi appelées pour le jeudi soir et le dimanche (jour du vote).

Aujourd’hui (jeudi 9 février 2012) le ministère de Travail ainsi que le ministère de la Santé ont été occupés par leurs travailleurs, en s’opposant aux nouvelles mesures.

L’école Polytechnique de Crète a été aussi occupée suite à la décision des ses étudiants, qui appellent à la participation aux manifestations de la grève générale.

Enfin, la faculté de Droit qui se trouve au centre d’Athènes a été occupée par des militants dans le but de créer un endroit d’organisation d’actions en vue des mobilisations/manifestations/grèves des prochains jours. (Petit rappel : pendant les événements de Décembre 2008 les trois universités du centre d’Athènes ont été occupées par des militants et ont servi d’endroit d’organisation).

Vu qu’on a fait le tour des nouvelles de la journée, un supermarché Carrefour a été exproprié dans le quartier d’Imitos (Athènes). Les produits ont ensuite été distribués à un marché en proximité.

Vous pouvez suivre les événements des jours suivants en Grèce sur le site Occupied London (en anglais), qui  d’habitude passe plein d’infos en temps réelle.

Des infos en plusieurs langues seront aussi diffusées sur Twitter : #rbnews,#Syntagma.

Le site suivant fourni d’habitude des vidéos en live streaming : stopcartel.info.

Nouvelles hors les murs va également faire l’effort de passer des infos en français.

Nouvelles hors les murs, 9 février 2012.

Nuovi indirizzi per scrivere ai compagni notav

09-Feb-12

Le notizie sono giunte questa mattina e non sono affatto buone. Il tribunale del riesame si è così espresso, Giorgio e Luca rimarranno in carcere mentre per Federico la detenzione in carcere è stata trasformata in arresti domiciliari.In più arriva la pessima notizia del trasferimento, non più la casa circondariale di Torino ma cinque carceri diversi sparsi in Piemonte, tutti separati, tutti sempre più lontani da casa. Il movimento no tav fa paura, anche dietro le sbarre e così dopo un primo passaggio in cui i no tav erano rimasti quantomeno vicini nello stesso istituto ora si troveranno divisi e lontani. Questo non varierà sicuramente l’umore di chi come loro da sempre lotta e sa lottare. In queste carceri sapranno portare un po’ dello spirito di questa lotta e molto dovranno e sapranno portare i no tav piemontesi che vivono in queste città. Girgio è stato trasferito a Saluzzo, Tobia a Cuneo, Jacopo ad Alessandria, Mambo ad Alba e Luca ad Ivrea. L’appello a tutti è di non farli sentire soli e di far sentire la forza del movimento anche in queste città.

Per scrivere ai nuovi indirizzi:

Tobia Imperato è stato trasferito presso il carcere di Cuneo:
C.C. via Roncata 75 – 12100 Cuneo

Luca Cientanni è stato trasferito presso il carcere di Ivrea:
C.C. corso Vercelli 165 – 10015 Ivrea (To)

Matteo Grieco “Mambo” è stato trasferito presso il carcere di Alessandria:
C.R. San Michele – Strada Statale 31 – 15100 Alessandria

Giorgio Rossetto è stato trasferito presso il carcere di Saluzzo:
C.R. – loc. Cascina Felicina via Regioni Bronda 19/b – 12037 Saluzzo (CN)

Jacopo Bindi è stato trasferito presso il carcere di Alba:
C.C. di Alba – Via Vivaro 14 Loc.Toppino – 12051 Alba (CN)

Detenuti No Tav protestano, trasferiti a Cuneo e Ivrea

09-Feb-12

TORINO – Tobia Imperato e Luca Cientanni, due degli attivisti del movimento No Tav arrestati nelle settimane scorse, sono stati trasferiti dal carcere di Torino rispettivamente a quelli di Cuneo e Ivrea (Torino). Il provvedimento e’ arrivato dopo la protesta messa in atto martedi’ sera al termine dell’ora d’aria, quando alcuni detenuti No Tav si erano rifiutati di fare ingresso nelle loro celle.

La vicenda era stata segnalata dal direttore del penitenziario, Pietro Buffa, alla Prefettura e alla Questura, mentre il sindacato autonomo di polizia penitenziaria Osapp aveva chiesto che i detenuti No Tav fossero distribuiti tra diversi penitenziari per evitare ulteriori tensioni. ”Oggi – si lamenta Claudio Novaro, legale di Imperato – avrei dovuto parlare col mio cliente in vista dell’udienza del tribunale del riesame di lunedi’ e invece ora mi e’ impossibile farlo”.

Stamani Imperato e Giorgio Rossetto avevano diffuso su alcuni siti internet una lettera che spiegava le ragioni della protesta di martedi’, motivandola con ”le pesanti condizioni di agibilita’ interna” del carcere delle Vallette”.

No Tav contestano in carcere: “Non rientriamo nelle celle”

09-Feb-12

Martedì sera, ore 18. Quattro attivisti No Tav, arrestati il 26 gennaio scorso, rifiutano di rientrare nelle celle, al termine delle ore di socialità. Chiedono di poter restare a passeggiare nei corridoi. Si crea tensione con gli agenti della polizia penitenziaria. Dopo un’ora di resistenza (mai violenta) e trattative, la protesta è finita e i detenuti sono rientrati uno dopo l’altro nelle celle, anche grazie a un intervento diretto del direttore del carcere, Pietro Buffa, che ha parlato a lungo con gli attivisti, convincendoli a recedere dai loro propositi, Tra loro anche uno dei fondatori del centro sociale Askatasuna, Giorgio Rossetto e l’anarco-insurezionalista Tobia Imperato. Il fatto è stato segnalato alle istituzioni, procura e prefettura, secondo il normale protocollo che si applica in casi delicati come questo. E’ prevedibile che alcuni degli oppositori al Tav vengano trasferiti al più presto in altre carceri piemontesi.

Le tensioni
Secondo il sindacato di categoria Osapp, la situazione che s’è venuta a creare rischia di diventare «insostenibile». Spiegano il segretario nazionale Leo Beneduci e il segretario regionale, Gerardo Romano: «Questo gruppo di detenuti No Tav svolge un’intensa campagna di propaganda e di proselitismo all’interno della decima sezione del padiglione C. Ci sono già abbastanza difficoltà per gestire la situazione dell’ordinaria amministrazione, non possiamo disperdere altre preziose energie per affrontare un quadro che ricorda l’atmosfera dei “bracci” politici degli Anni ‘70- ‘80. Il trasferimento di questi soggetti dell’area antagonista andrebbe deciso nelle prossime ore, per evitare altri prevedibili incidenti».

La solidarietà
Dopo il concerto di martedì sera davanti alle Vallette, il movimento No Tav ha organizzato altre manifestazioni di solidarietà e di sostegno dei militanti arrestati nel corso dell’operazione coordinata dalla procura di Torino e affidata alla Digos. Dalla Calabria, come gesto simbolico, sono state inviate arance prodotte dalle associazioni ambientaliste, mentre domani e venerdì, una delegazione di europarlamentari (Sonia Alfano, Eva Lichtenberger, Gianni Vattimo e Sabine Wils) saranno in Val Susa per denunciare la militarizzazione del cantiere Ltf di Chiomonte «che potrebbe durare per molti anni». Anche l’europarlamentare irlandese Paul Murphy aveva a sua volta criticato l’azione giudiziaria contro gli attivisti No Tav.

da: lastampa.it

Lettera dei No Tav dal carcere. Ieri giornata di protesta!

09-Feb-12

I compagni No Tav detenuti presso il carcere delle Vallette ci hanno fatto avere oggi una lettera nella quale denunciano le pesanti condizioni di agibilità interna al carcere. Nella giornata di ieri, in concomitanza al presidio musicale organizzato in solidarietà agli arresti No Tav del 26 gennaio, hanno dato corso ad una protesta. Qui di seguito la loro lettera:


Torino
A tutti i compagni/e
Vogliamo farvi sapere che ieri, mentre si svolgeva il concerto davanti al carcere, noi abbiamo dato corso a una protesta contro le pesanti condizioni di agibilità interna.
Al detenuto spettano, per disposizione ministeriale, 4 ore d’aria. In più sono concesse 2 ore di socialità, in cui i detenuti dovrebbero, appunto, socializzare tra loro.
Fino a poco tempo fa in queste ore venivano aperte le celle e si poteva passeggiare nel corridoio o, volendo, entrare in un’altra cella. Ultimamente ci fanno uscire e, dopo un quarto d’ora, ci fanno entrare nelle celle in cui vogliamo stare.
In questi giorni d’emergenza freddo è impossibile uscire all’aria anche perchè i cortili sono invasi dalla neve e non si sono attrezzati con scarpe adatte. Se non vai all’aria ti obbligano a stare chiuso in cella.
Ieri sera, nella nostra sezione le condizioni sono state inasprite. Invece di aprire tutte le celle contemporaneamente venivano aperte una alla volta, ti portavano alla cella che volevi e ti richiudevano nuovamente.
Quando ci hanno aperto noi (Tobia e Giorgio) siamo rimasti in corridoio rifiutando di farci nuovamente rinchiudere. Allora han provato a metterci contro gli altri, dicendo che fino a quando noi eravamo in corridoio non avrebbero più aperto a nessuno. Dopo esserci consultati con gli altri detenuti, abbiamo deciso di non desistere.
Dopo un po’ di minacce, hanno chiamato la squadretta, composta da mezza dozzina di agenti nerboruti, con il chiaro intento di intimidirci. Al nostro netto rifiuto di rientrare in cella, ci hanno presi di peso e sbattuti dentro, senza però usare violenza.
Dopo una decina di minuti siamo stati convocati dal Direttore che, con modi gentili e molto paternalismo si lamentava che era la terza protesta di questo tipo che avevano messo in atto.
Noi, dopo aver precisato che non volevamo favori ne privilegi personali, abbiamo presentato a nome di tutti i detenuti della sezione una serie di richieste di agibilità minima.
Il direttore ha risposto che ci avrebbe riflettuto sopra e ci avrebbe fatto sapere.
Adesso stiamo valutando il da farsi.
Come i banchieri cercano di far pagare la crisi ai lavoratori, in carcere si cerca di far pagare il sovraffollamento ai detenuti. Vengono progressivamente ridotte le dotazioni (detersivi, carta igienica, ecc.) e, con la scusa di maggiori difficoltà di gestione, gli spazi di agibilità.

La lotta non si fermerà.

i Detenuti del 26 Gennaio 2012
Giorgio e Tobia

Aggiornamenti sulle condizioni di Niccolò, Maurizio, Lollo e Marcelo.

07-Feb-12

In tanti ci chiedono notizie degli arrestati. Cerchiamo di fornirvi le informazioni che sappiamo e che riteniamo utili. Chiediamo a tutti di diffonderle e di fare il possibile per mettere tutti a conoscenza della situazione.

In questi giorni di detenzione Niccolò, Lollo, Maurizio e Marcelo hanno potuto incontrare gli avvocati. Le visite coi parenti stanno per cominciare, ci sono dei tempi tecnici da attendere, sostanzialmente una burocrazia complessa e infinita che ha, tra le altre cose, proprio la funzione di scoraggiare i parenti, gli amici, i compagni.
Stanno tutti ricevendo la posta, i telegrammi, le lettere e tutti i messaggi di solidarietà che gli sono stati inviati. Ovviamente ringraziano e salutano tutti quanti. L’invito altrettanto ovvio è per tutti di continuare a scrivergli: dentro una prigione, al chiuso in una cella, il calore e l’affetto dei compagni e delle compagne, degli amici, dei parenti è una delle più importanti iniezioni di forza che un detenuto può ricevere. Oggi, mentre scriviamo, Niccolò, Lollo, Maurizio e Marcelo sono tutti sistemati in diverse celle con altre persone dopo alcuni giorni di spostamenti da cella a cella e in “raggi” diversi. Chi conosce il mondo del carcere sa bene che questi spostamenti sono molto frequenti nei primi giorni. Gli avvocati e le realtà d’appartenenza degli arrestati stanno comunque tenendo sotto controllo la situazione in modo da esser certi che non vi siano utilizzi “punitivi” di questi spostamenti.
Hanno tutti ricevuto i pacchi e i versamenti che gli sono stati inviati, in modo da rendere la loro permanenza a San Vittore meno pesante. È bene ricordare infatti che il cibo dentro il carcere è pressochè immangiabile e un detenuto senza la possibilità quantomeno d’integrare con prodotti acquistati personalmente allo spaccio interno ha vita dura.
Tutti sono stati visti in forza, stanno trovando dentro di loro e nell’affetto che ricevono l’energia per non abbattersi, per non scoraggiarsi e stanno affrontando la carcerazione a testa alta. Il sorriso di Lollo non è sparito, è sempre lì come ogni volta, la tranquillità di Niccolò non è venuta meno, l’energia che contraddistingue Marcelo e Maurizio sono ancora ben presenti.
Ovviamente chiedono cosa sta succedendo fuori, le notizie si sa in carcere arrivano col contagocce e distorte, salutano tutti, ci invitano a marciare assieme con testa salda e passione.
Nella giornata di oggi in particolare Lollo ha ricevuto la visita di Chiara Cremonesi, capogruppo di Sel in Regione Lombardia, più volte presente all’interno di San Vittore per accertarsi delle condizioni di vita in carcere.
A breve speriamo che anche i familiari potranno incontrarli.
Forniamo intanto alcune indicazioni utili per chi vuole essere aggiornato, contribuire in diversi modi al loro sostegno, scrivere ecc
Intanto, chi vuole scrivere loro sappia che è sempre cosa gradita, ovviamente tenete presente che la vostra corrispondenza entra in un carcere e passa per tante mani prima di arrivare ai nostri compagni, evitate quindi non solo riferimenti alle accuse che vengono loro mosse ma anche allusioni o semplici battute che possano ingenerare fraintendimenti nel caso qualcuno (accidentalmente, sia chiaro!) dovesse leggere la vostra corrispondenza.
Potete scrivere a tutti, questi sono i nomi completi e l’indirizzo:

MILANO – Carcere San Vittore – Piazza Filangeri 2 – 20123 Milano
Maurizio Ferrari
Niccolò Garufi
Kalisa Lorenzo Minani
Marcelo Damian Jara Marin
Se volete invece sottoscrivere per le spese legali vi invitiamo a farlo in due modi semplici: partecipando alle iniziative in corso nei diversi centri sociali e gruppi che le stanno promuovendo (unendo così il contributo economico alla partecipazione diretta) oppure facendo un versamento sul conto bancario sottostante. Vi precisiamo che, ovviamente, le donazioni ricevute verranno utilizzate coordinandosi con le altre realtà di riferimento degli arrestati e valutando quindi insieme le decisioni da prendere, le situazioni di bisogno ecc. Sappiate che gli avvocati prestano il loro lavoro come forma di sostegno volontario ma in ogni caso i soli e semplici iter burocratici (acqusizione degli atti e non solo) hanno dei costi. Inoltre si provvede ovviamente a inviare dei soldi ai compagni in carcere per le loro necessità e ad affrontare eventuali spese necessarie di qualsiasi tipo. Potete quindi versare il vostro contributo alle seguenti coordinate bancarie:
Banca Intesa
CODICE IBAN:
IT54H0306967684510322303342
INTESTATO A:
Angela Ferravante
Infine vi invitiamo a tenervi aggiornati su questo sito (www.milanoinmovimento.com) così come sugli altri siti di movimento che contribuiscono a diffondere le notizie relative a questa vicenda.
Grazie a tutti e a tutte.

fonte: milanoinmovimento.com 

Portare la valle in città

06-Feb-12

SOLIDALI E COMPLICI CON GLI ARRESTATI NO-TAV

03-Feb-12

NO TAV LIBERI

SOLIDALI E COMPLICI CON GLI ARRESTATI NO-TAV

Report assemblea del 1 febbraio – Cascina Torchiera Occupata


Aggiornamento legale dagli avvocati

Lunedì è stato depositato il riesame per ottenere la scarcerazione dei compagni in carcere. Il 15 febbraio scade il termine per la risposta del tribunale di Torino quindi sapremo se i compagni verranno scarcerati. Gli avvocati non si sono espressi su quante possibilità ci siano però hanno ricordato il precedente degli arrestati in fragrante per gli scontri del 3 luglio che furono scarcerati dopo 2 settimane. Gli avvocati hanno visto i compagni in carcere che stanno bene, per quanto si può stare bene in quel posto. Non si possono vedere tra di loro. Non ci sono segnali di un possibile trasferimento, per il momento restano a San Vittore.

Proposte:

Blocchi. Portare la pratica del blocco nei punti nevralgici della città, per interrompere i flussi di merce. Portare le pratiche e l’attitudine No Tav nelle nostre città.

Corteo cittadino sabato 18 febbraio. Costruire una giornata di compattezza del movimento No Tav milanese, ognuno con la propria specificità ma uniti negli obiettivi. Portare la No Tav a Milano e sostenere la liberazione dei compagni arrestati o colpiti da misure repressive.

Concerto sabato 18 sotto San Vittore a conclusione del corteo per sostenere i compagni in carcere.

Partecipazione al corteo di sabato 25 in Val Susa. Capire come partire tutti insieme, con pullman o treno, striscione comune, ecc…

Momento di confronto tra imputati, parenti e amici per confrontarsi sul sostegno pratico agli arrestati, soldi, corrispondenza, pacchi ecc…

Iniziative nei propri quartieri per informare e coinvolgere gli abitanti nella lotta No Tav e nel sostegno agli arrestati.

Partecipazione al presidio a Monza il 10 febbraio per il processo ad alcuni compagni, tra cui Maurizio, per resistenza e lesioni nei confronti dei vigli urbani a seguito della contestazione ad un’iniziativa della croce rossa in riferimento alla responsabilità nella gestione dei Centri di Identificazione ed Espulsione per immigrati.

Presidio con musica sotto San Vittore venerdì 3 febbraio
http://notavliberi.noblogs.org/post/2012/02/02/venerdi-3-febbraio-presidio-sotto-san-vittore/Sosteniamo i compagni dentro San Vittore, facciamogli sentire la nostra vicinanza con un saluto particolare a Marcelo che compie gli anni.

Campagna di blocco dei treni freccia rossa. I treni son fatti anche per essere bloccati. E’ una pratica della tradizione rivoluzionaria come il blocco dei treni da parte delle donne dei soldati durante la prima guerra mondiale. Il caso emblematico delle frecce rosse, treni per ricchi che stanno soppiantando gli altri treni. Evidente il collegamento con la lotta in al Susa e la possibilità di una sua diffusione su tutto il territorio italiano.

Organizzazione di benefit per gli arrestati nei vari posti che si rendessero disponibili.

Cassa comune che andrebbe a coprire i costi della permanenza in carcere degli arrestati e le spese per la difesa degli avvocati.

n° postepay 4023 6006 1868 9584
Rosangela Candela
C.F. CNDNRG82M64H501M

Volantinaggi informativi in città per informare e coinvolgere più persone nel soostegno alla No Tav e agli arrestati.

Manifesti con i volti dei carcerati ispirandosi all’esperienza delle lotte in Irlanda del Nord contro la repressione e ai manifesti sugli omicidi di stato diffusi dai compagni romani lo scorso anno.

Tappezzare Milano con un manifesto comune e con striscioni No Tav.

Richiesta alla gente di appendere bandiere e striscioni No Tav fuori dalle case.

Diffusione di un logo comune con lo slogan MilaNO Tav Liberi tutti liberi subitohttp://milanoinmovimento.com/primo-piano/liberare-niccolo-marcelo-maurizio-lollo-unappello-per-liberare-tutti-i-no-tav

Settimana di azioni e iniziative No Tav in vista del corteo cittadino del 18 febbraio. Prendendo spunto dall’eterogeneità del movimento No Tav che ha saputo trovare un equilibrio tra pratiche diverse, si è proposto di organizzare una settimana dedicata alla lotta No Tav nella città di Milano e dintorni. Azioni contro i treni, contro le aziende coinvolte nella Tav e nell’Expo, blocchi di treni e punti centrali dell’organizzazione logistica milanese.

Prossima assemblea
Giovedì 9 febbraio ore 21
Cox 18
via Conchetta 18

CINERASSEGNA CONTRO IL CARCERE

02-Feb-12

IN MEMORIA DI YOUSSOUF

01-Feb-12

… In memoria di Youssouf…

nella scorsa notte di sabato 28 gennaio Youssouf si è “impiccato” in
una di quelle maledette celle di sicurezza della Questura fiorentina.

La dinamica del suicidio è tutta da chiarire…come sempre i tanti
punti oscuri della ricostruzione fatta dagli inquirenti lasciano
notevoli margini di dubbio sull’andamento reale delle cose…

Di sicuro la vita di youssouf non era mai stata una vita facile.

Anche il rapporto con noi del movimento di lotta per la casa era un
rapporto “difficile”.
Youssuf soffriva spesso di crisi depressive. Per queste ragioni non
comprendiamo L’INTERNAMENTO dentro a quelle SCHIFOSISSIME e angusti
luoghi infernali…

Spesso, per questi comportamenti veniva allontanato, ma poi cercavamo
insieme di dargli un riparo per potergli consentire di ricostruirsi
una vita dignitosa.

Ora Youssouf non c’è pìù. Come tanti migranti di seconda
generazione le difficoltà di “inserimento” nella società italiana
sono difficili.

Resta l’amarezza per una vita perduta nel peggiore dei modi.

I compagni e gli amici di Youssouf chiederanno comunque L’APERTURA
UFFICIALE DI UN INCHIESTA sulle ultime ore di vita di Youssouf.

GLI AMICI DI YOUSSOUF

LA VALLE NON SI ARRESTA

01-Feb-12